L’Ouzbékistan est une destination de choix pour passer des séjours exceptionnels. De plus, elle est encore peu connue des globe-trotters. C’est la raison pour laquelle les voyageurs peuvent partir Ouzbékistan pour découvrir ses attraits touristiques. Parmi les immanquables d’un voyage au cœur de ce pays d’Asie centrale, on peut citer la mer d’Aral qui se trouve entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan.
Autrefois, ce lac salé occupait une superficie de 68 000 km², soit une grandeur comparable au Portugal. Elle fut alimentée par les fleuves Syr-Daria et Amour-Daria. La diminution du niveau de ses eaux a été constatée durant les années 1960. A cette époque, les économistes soviétique détournées les eaux de ces deux fleuves pour irriguer les champs de cotons. Cette opération fut fatale pour l’Aral, car elle a conduit à son assèchement rapide. En effet, sa superficie s’est vue réduite à plus de 50%.
La mer d’Aral, une bénédiction pour les anciens pêcheurs
Bien avant son assèchement, la mer d’Aral fut un paradis pour de nombreux bateliers. Ces derniers y pratiquaient la pêche pour subvenir aux besoins de leurs familles. Il fut un temps où ils remontaient plusieurs tonnes de poissons dans leurs embarcations. Cette activité n’était plus faisable à partir du moment où cette étendue d’eau commençait à diminuer. En effet, les ressources halieutiques disparaissaient peu à peu en même temps que l’Aral régressait. Il faut savoir que 28 espèces de poissons endémiques y ont été recensées, mais malheureusement, elles se sont éteintes suite au désastre écologique causé par les soviétiques et le réchauffement climatique. Bref, l’inconscience des anciens dirigeants soviets à tirer profit de la culture intensive du coton a contraints les marins à abandonner leurs activités.
Mounyak et ses cimetières de bateaux
La ville de Mounyak est une des villes ayant profités des ressources halieutiques offertes par la Mer d’Aral. Elle est située au nord-ouest du pays dans le Karakalpastan, une république de l’Ouzbékistan. Pendant une certaine époque, les pêcheurs de cette localité ramenaient dans les cales de leur bateau plus de 160 000 tonnes de poissons. Après le dessèchement de l’Aral, ils ont perdu leurs principales sources de revenus. Il faut savoir que Mounyak se trouve désormais à une distance de plus de 150 km de ce qui reste de ce lac salé. Les cimetières de bateaux sont les seuls vestiges témoignant de l’époque de prospérité de cette cité ouzbek. En s’y rendant, les bourlingueurs pourront découvrir de nombreux navires rouillés sur un immense désert à perte de vue. Des randonnées pédestres sur place sont organisées par des agences de tourismes pour explorer les environs.
Des informations qui pourraient être utile pour le voyageur
Il est porté à la connaissance des globe-trotters que le nombre de structures hospitalières en Ouzbékistan est assez faible. De ce fait, avant de plier bagage pour cette destination, il serait préférable de se faire vacciner contre les maladies telles que la typhoïde, la tuberculose, la diphtérie, la poliomyélite, l’hépatite ou encore le tétanos. Durant leur escapade en Ouzbékistan, les bourlingueurs voyageant en solitaire peuvent dormir chez l’habitant pour limiter leurs budgets. Les plus exigeants pourront se loger dans les grandes villes comme Tachkent, Bouhkara ou Khiva. Elles ont des établissements hôteliers confortables.Hormis l’Ouzbékistan, les vacances Kirghizistan sont également recommandées pour un voyage en Asie centrale.